Quand j’aurai dépassé….
Quand j’aurai dépassé l’horizon des collines ,
quand je serai entré dans l’éternel mystère ,
tu m’accorderas le repos des épuisés
nourris de mille soucis et de mille projets ,
et tu ranimeras en mon âme troublée,
le désir de comprendre Ton grand dessein….
Me faudra-il baisser la garde,
devant le troublant mystère du combat éternel
de ton insondable sagesse contre le sinistre saboteur ?
Sa force est grande, sa ruse et sa pugnacité usent nos cœurs.
Mais nous faisons mémoire de tous ces combats que l’indignation des hommes bien-nés, a fait livrer et gagner, sur cette terre,
par amour des offensés et des humiliés, de celui qui chante et de celui qui pleure, du souffrant et du solitaire..
Nous avons crié vers toi : « pourquoi ? pourquoi ? »…
M’accorderas-tu une réponse ?
Pardonne mon entêtement à le croire.
Car, Ô mon Dieu, tu es grand et sage,
mais tu ne résistes pas à ton amour pour nous.
24 janv.2012 Jean Hoibian